750 grammes
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PrÉSentation

  • : Blog Dupéré Barrera
  • : Blog de deux vignerons du sud de la France, souhaitant partager leur passion de la vigne, du vin et de la vie.
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Qui sommes nous ?

Certains nous connaissent, comme négociants sur le Sud Est de la France, d’autres comme vinificateurs Nowat, ou en tant que vignerons bio en AOC Côtes de Provence.

Nous avons notre propre vision du vin, nous sommes dans le monde du vin sans être du monde du vin.


Le blog est aujourd’hui un excellent moyen de communiquer et de partager ses idées… Nous souhaitons partager notre passion du vin, mais aussi nos passions en général.

Si vous souhaitez avoir d'autres informations sur nous, vous pouvez aussi consulter notre site internet :

http://www.duperebarrera.com 

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 09:21

Désolé, ça doit être la saison ?

Voilà encore une pétition à signer sur le web. Elle concerne l'existence même de ce blog car des hygéniénistes (payés par nos impôts hélàs) mal dans leur peau envisagent de faire interdire des sites sur internet qui parlent de façon positive du vin !!!

Bientôt on se croirait en Chine !

Pour plus de détails, il y a une petite vidéo à visionner pour mieux comprendre les débats. Il ne s'agit pas bien sûr de faire la pub pour Ricard ou pour tout autre alcool fort mais de défendre tout simplement notre culture millénaire du vin en France !

cliquez sur ce lien : pétition

merci à vous, et pour répondre à plusieurs de vos mails, on reviendra bientôt sur ce blog sur les péripéties de l'avancement de la construction de notre chai en Provence...

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 09:12

Ce n'est pas parce que nous sommes vignerons que nous n'avons pas d'opinion sur ce qui se passe à l'autre bout du monde.

En l'occurence, cet autre bout, c'est une petite région perdue dans les himalayas : le Tibet.

Dommage pour ce pays merveilleux d'avoir pour voisin la Chine, une civilisation totalement décadente et pourrie par des décennies de dictature. On se permet aujourd'hui de critiquer cette chine d'autant plus que nous admirons emmanuelle et moi-même, leur civilisation et leur histoire extraordinaire : le Taoïsme, le t'Chan (ancêtre continentale du Zen du Japon), la porcelaine et la céramique (y compris contemporaine !), la médecine par les plante avec sa vision holistique de l'être humain, etc...

Quel gachi et quelle erreur surtout cette repression immonde au Tibet (contre des moines entre autres !) et cette attitude totalitaire en pleine période pré olympique (combien de pots de vin et d'enveloppes d'argent douteux ont été versés pour obtenir l'organisation des JO dans un pays si éloigné des droits de l'homme ! )

Bref, soutenons les moines tibetains et le dalaï lama, tans pis si nous n'achetons plus d'objets pas chers "made in china" fabriqués par des enfants de 10 ans ou moins, des paysans exilés quasiment réduits à l'état d'esclavage, des prisonniers politiques non payés, etc... et pendant ce temps le nombre de milliardaire chinois est en train d'exploser !

Avec emmanuelle, nous avons décidé de supendre toutes nos ventes de vins vers la Chine (bon d'accord, ça tombe bien on n'en vend pas !!!).
Bien sûr il s'agit d'un peu d'humour, car il vaut mieux en rire même si, sur ce blog, c'est le genre de sujet (les droits de l'homme, la démocratie et le respect des cultures) que je n'aime par avoir à évoquer.

Les mots pour dénoncer c'est bien, mais l'action c'est encore mieux, nous faisons à notre échelle ce que nous pouvons et nous avons signer une pétition sur internet. Si vous souhaitez le faire aussi, prenez deux minutes pour aller sur le site :

http://www.avaaz.org/en/tibet_end_the_violence/

Merci pour eux.

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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 19:14

Nous venons de passer sur Paris pour participer à un événement médiatique très sympa réunissant de très bons vignerons et négociants de toute la France.
 

Difficile de parler aujourd’hui de cette soirée (quand l’article paraitra, nous ferrons un petit billet bien sur) par respect pour les journalistes… mais cette virée à Paris fut aussi l’occasion de découvrir le restaurant de Pierre Gagnaire à l’hôtel Balzac près des champs élisées.


C’est un 3 étoiles au Michelin, considéré par beaucoup comme un des trois meilleurs restaurants au monde (personnellement, nous ne connaissons pas assez les restaurants du monde pour établir un tel classement ;-)))


Bon on évacue d’abord le prix, car en cette période de récession où tout le monde parle de pouvoir d’achat (et où d’ailleurs les supermarchés de la grande distribution sont toujours aussi plein à craquer !!!), c’est important : repas dégustation à 255 euros (eau minérale comprise, c’est sympa, ça change de la mentalité « Monaco » où l’on vous incite à prendre des suppléments non annoncés comme tel mais facturés plein pot).



Le midi, il existe aussi un menu du marché à 105 euros qui paraît du coup presque raisonnable ! Bref, ce n’est pas donné mais c’est le prix de l’exceptionnel : dans les plats bien sur mais plus surprenant pour nous dans le service qui s’approche d’une perfection jamais vécue ailleurs en ce qui nous concerne (donc  supérieure à Veyrat ou à el bulli).


Les services s’enchainent rapidement et efficacement, Pierre Gagnaire présent dans ses cuisines (contrairement à d’autres chefs toujours en déplacement) est venu saluer avec humilité l’ensemble des tables (il participa même au service ponctuellement !).


Ah !, au fait, la carte des vins est hyper raisonnable avec de très bons Montlouis ou Languedoc à 40 euros bravo pour ces coefficients qui ne détruisent pas le travail des vignerons.

Nous avons pris un Montcalmes (un nouveau classique proche d’un grange des pères mais trois fois moins cher) rouge 2004 équilibré et un verre de blanc du prieuré de saint jean de Bébian 2005 conseillé (à la cave) par michel Bettane (beau blanc sudiste au boisé noble qui nous rappelait le délicieux chateauneuf du pape vieilles vignes de Michel Tardieu bu la veille).


L’avantage avec Paris, c’est qu’on rentre en métro donc pas de peur de dépasser le taux d’alcoolémie légal.

Voilà, la carte bleue a pris une petite claque mais quel serait l’intérêt de gagner de l’argent si l’on ne se permet pas de s’offrir de temps en temps ce que l’on rêve.


Retour rapide par le train pour finir la taille du plantier de syrah (en formation et qui nécessite notre présence). A Paris avant d’attraper le TGV, visite de la toute nouvelle galerie/centre d’art de claude Berri proche de Beaubourg.


Vue de la galerie Berri aménagée bizarrement classiquement par l’architecte star Jean Nouvel.

C’est branché mais c’est l’art contemporain comme on a du mal à apprécier (installation d’un artiste qui plait aux bobos avec des crottes partout et des bananes en décomposition, bref, ce n’est pas vraiment notre goût. L'approche de certains « amateurs intellectuels » d'art manque un peu de bon sens que diable !).

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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 14:39
Nous habitons Toulon dans le coeur de la Provence.

La ville est spéciale (port militaire et histoire complexe). On pourrait en parler longtemps mais nous souhaitons évoquer l'absence jusqu'à il y a peu d'un bar à vin digne de ce nom.
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Et bien maintenant, on en a un et tant mieux et en plus, ça marche du "feu de Dieu". Comme quoi..
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Voici quelques images du lieu "d'un coin à l'autre" dans le quartier très branché du Mourillon.

Les vins changent très régulièrement et si l'on fait preuve de curiosité, le sommelier n'hésite pas à sortir de derrière son comptoir quelques bons vins.
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Les accompagnements des vins au verre (ou à la bouteille à des prix raisonnables) sont de type bistro gastro (catégorie mal définies mais qui, au final, permet de bien manger et c'est le principal). Le lieu est un peu petit et est victime de son succès (mais là encore, on ne se plaint pas, c'est pas un resto non plus).

Une excellente adresse sur Toulon, et un message clair pour les vertueux anti vin : il y a encore du monde (des jeunes) qui aiment passer de bons moments autour de bons verres de vin. 

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 11:10
Dans la vie d'un vigneron, il y a la vigne (on est encore sur la taille en ce moment), le vin (assemblage des 2006 et mises dans la foulée en attendant les conditions optimales - climat, calendrier biodynamique, lune etc), le commercial (faut bien vendre) et... pour nous en ce moment la construction du chai.
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voilà quelques instantannés du chantier.
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les fondations (laurent avec son père venu voir l'ampleur des terrassements)
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les murs montent vite
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réunion de travail avec notre architecte frédéric Momenceau (concepteur du projet avec virginie Suiffet) et l'entreprise de monsieur da Silva.
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et pour finir notre petit protégé : un chêne sauvé de l'arrachage mais il faudra construire une partie de la terrasse autour de son tronc.
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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 08:36
anti_bu Nous vous en avions déjà parlé sur ce blog, de la soirée qui se préparait au restaurant montréalais "Toqué !". Elle a eu lieu le 4 décembre dernier, mais le temps passe si vite que nous n’avons pas trouvé le temps qu’il fallait pour vous en parler.


Le but de cette soirée était de combiner la sublime cuisine du restaurant Toqué qui est situé à Montréal, avec nos vins. L’idée est venue du sommelier Pascal Paradis qui après avoir déjà réalisé quelques soirées avec des vignerons tel que Stéphane Tissot et ses vins du Jura ou encore plusieurs vignerons du sud-ouest, il nous proposa de tenter l’aventure et nous avons accepté avec grand bonheur. undefined

Ce qui était intéressant pour nous et pour le chef Normand Laprise et son chef de cuisine Charles-Antoine (photo ci-dessus) était que nous produisons des cuvées très différentes les unes des autres (un blanc du domaine, un autre blanc plutôt « oxydatif », un rosé pétillant, un rosé bizarre, des rouges avec des personnalités très différentes). Donc, ce fut un réel plaisir de découvrir des associations culinaires surprenantes avec nos vins. 

Pascal en plein action à la cave (ouverture et dégustation de toutes les bouteilles pour vérifier qu’ elles n'étaient pas bouchonnées. Une seule bouchonnée sur plus de 50 bouteilles ouvertes, ouf !).

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 Petite réunion de toute l'équipe en compagnie de Mme Lamarche  qui gère le restaurant undefined

 Et puis la préparation en cuisine. L'équipe est impressionnante, tout est réglé comme une horloge.

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 Et quelques résultats :

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 Et puis....undefined
Et encore ....

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Et pour finir ....
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Nous avions aussi apporté de l’huile d’olive de nos oliviers pour réaliser une glace à l’huile d’olive. Et puis, moi qui n’est pas très confiture, je me suis mise à faire de la confiture aux coings pour réaliser un accord avec le fromage. Nous avons des cognatiers qui chaque année produisent des coings, mais je n’avais jamais eu ni le courage, ni l’envie de faire quelque chose avec eux. Et bien, au final, c’est très bon et ça va certainement me motiver à en refaire l’année prochain. Je me suis rendue compte qu'à 35 ans j'aimais bien la confiture (petite inside joke pour mon beau-frère Thierry...).


Nous avons passé une soirée vraiment inoubliable. Pour nous, le Toqué reste un des meilleurs restaurants au monde. Nous allons retourner au Québec à la mi-avril et nous ne manquerons pas d'aller y manger et nous vous raconterons encore une fois, ces moments de bonheur.

Toutes les photos de cette soirée ont été prise par :  http://www.nico-world.com/, sur son site vous trouverez aussi d'autres photos du Toqué. 

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 18:45
Première étape terminée : le creusement du chai semi enterré. Voici ce que cela donne :
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Les vignes d'à coté (un fermage que nous venons de reprendre cette année) sont un peu encombrées par les montagnes de terres du creusement !
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On profite de cette coupe géologique artificielle pour mieux comprendre la nature très particulière du sous sol de la Procure. 
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Des veines d'argiles vertes doivent participer à la qualité des tannins des vins du domaine (notamment du 2006 que nous venons de mettre en bouteille et qui sera probablement à terme supérieur au 2005).


 
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 10:12

Souvent l’actualité nous fait réagir. On aimerait pouvoir à chaque fois partager nos doutes, nos questionnements etc et le blog pourrait être un bon support sauf que je ne suis pas journaliste et les amateurs de bons vins ou de bonnes bouffes ne s’intéressent pas nécessairement aux mêmes sujets que nous.

Alors on évitera les réflexions du moment sur la banque Société Générale qui malgré les dizaines de polytechniciens ultra pointilleux en charge de la sécurité bancaire s’est fait flouée de quelques milliards d’euros (on est pas très loin du budget du Burkina Faso !) par un petit jeune de 31 ans payé trois clopinettes selon les dirigeants de la même banque (100000 euros par an tout de même !!!)

On évitera aussi à l’échelle mondiale le comportement d’un gamin de 5 ans capricieux de notre super fonctionnaire (très diplômé du style contrôleur de ladite banque précitée), monsieur jean claude trichet directeur de la banque centrale européenne qui refuse, par des actions appropriées (taux d’intérêts) de faire baisser la valeur de l’euro par rapport au dollar US et qui a pour conséquence que l’on arrive de plus en plus difficilement à exporter vers les usa alors que eux nous expédient des Chevrolets et des 4 par 4 bien équipés très polluants !

Plein de sujets à évoquer. Tiens, je viens de finir le livre de Jonathan Nossiter et vers la fin, on découvre un des ses pires ennemis (avec Robert Parker) qui n’est autre que… Victor de la Serna.

Et mince !, Victor pour info, est le premier journaliste vin qui a dégusté nos vins et qui en a parlé (elmundovino.com). C’est le rédacteur en chef adjoins du journal el Mundo en Espagne et il est également vigneron dans la Mancha. 
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Pas le temps de raconter tout ce qui nous passe par la tête, alors pour revenir au concret, voici un trou énorme (et ce n’est pas le déficit de la sécu ou d’une banque arrogante et aveugle), ce n’est pas encore un chai (pas de fondation), c’est notre terroir sans dessus dessous ! 
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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 08:19
Hier, nous étions à Marseille pour rencontrer nos architectes (qui ont dessiné notre chai du clos de la Procure) pour finaliser les appels d'offres et les délais prévisionnels de réalisation. Normalement le chai devrait être prêt pour les prochaines vendanges... Mais nous sommes en Provence, c'est pas l'Afrique mais la notion de temps est un peu élastique tout de même.

undefined Cabinet d'architecte dans un ancien local industriel.


Après une bonne séance de travail, nous avons pu nous restaurer chez un caviste qui pour compléter son activité de vente conseil, s'est mis à la restauration simple (mais avec des produits excellents, notamment sur les charcuteries délicieuses et très bien sélectionnées) Cave de Baille.

undefined Virginie Suiffet et Frédéric Momenceau, deux architectes talentueux qui commencent à se spécialiser dans la construction de chais (caves vinicoles).

En ces temps de crise (en tous cas pour le monde du vin et celui depuis quelques jours des actionnaires !), ce type d'ouverture et d'initiative est plutôt bienvenue et nous lui souhaitons le plus de réussite possible.

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Merci à Hugo, le patron pour ses découvertes (Mas Fabregous en coteaux du languedoc, cuvée les chemins botaniques, très beau vin, bien que légèrement trop boisé actuellement). Nous lui avons d'ailleurs acheté quelques bouteilles pour se faire notre palais (marlène soria 2002 et granges des pères 2004, un peu cher mais c'est le prix de la rareté et de l'influence des caves du 41 pour ceux qui connaissent).
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Les plats étaient simples mais très gouteux, une bonne adresse boulevard Baille à Marseille (les plats, ici des saint jacques, étaient accompagnés d'un saumur la tour grise 2002, chenin ultra tendu qui n'aurait pas déplu à jonathan Nossiter et que l'on a adoré avec ce repas).
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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 09:09

En fait au départ, j’aurais pu intituler ce billet : « premier coup de pelle à la Procure » (clin d’œil d’ailleurs au billet de jean luc Thunevin qui vient de débuter le terrassement de son chai à Maury). 

Mais à la réflexion, le début de la construction du chai n’est pas le jour où l’engin attaque physiquement le terrain (le chai sera enterré de 3 mètres environ). 

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Pour que la pelle mécanique (une trente tonnes tout de même !) puisse faire son travail, il fallait avoir le permis de construire (donc le statut jeune agriculteur subventionné dans notre cas), il fallait trouver le financement (donc un projet viable et des bons vins qui se vendent), il fallait trouver le lieu de l’édification du domaine (et là, en Provence vu la rareté des terrains, ce n’était pas évident).

Et quand on parle de domaine, on parle de terroir. Si en Bourgogne, vous connaissez le classement de la moindre parcelle de vigne (villages, premier ou grand cru), en Provence les romains (plus cool que les moines bourguignons apparemment), ne nous ont rien laissé comme classement.

De plus, contrairement à Bordeaux, nous avons eu la chance d’éviter l’invasion des british (donc pas de classement type 1855 basé sur le prix à l’époque des vins des crus devenus classés).

Reste la solution de la vérité du verre : goûter le produit du terroir avant d’acheter la parcelle. 

Difficile car vous n’êtes pas sans savoir que la Provence produit désormais quasiment que des vins rosés technologiques qui révèlent pas vraiment les potentialités des argiles constitutives de nos sols.


Bon ben après cela, on fait intervenir au choix, l’intuition, la chance (hasard ou coïncidence), l’étude des micro climats et des cartes géologiques et hydro géologiques du BRGM (bureau de recherches géologiques et minières de l’état français où j’ai d’ailleurs travaillé quelques années avant de me lancer dans le vin), voire un mixte de tout cela.

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Les pierres et la terre végétale sont stockées séparemment pour des usages ultérieurs...

Bon le gris de la brume matinale de la Procure s’est levé :

Manu commence tranquillement la taille des parcelles les plus délicates.

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Il fait beau, à midi nous déjeunons (sandwich aux olives bio) dans nos vignes, le chef du chantier, monsieur José Da Silva, nous raconte comment lui jusqu’à l’âge de 17 ans au Portugal taillait des vignes pour gagner un peu d’argent…

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