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PrÉSentation

  • : Blog Dupéré Barrera
  • : Blog de deux vignerons du sud de la France, souhaitant partager leur passion de la vigne, du vin et de la vie.
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Qui sommes nous ?

Certains nous connaissent, comme négociants sur le Sud Est de la France, d’autres comme vinificateurs Nowat, ou en tant que vignerons bio en AOC Côtes de Provence.

Nous avons notre propre vision du vin, nous sommes dans le monde du vin sans être du monde du vin.


Le blog est aujourd’hui un excellent moyen de communiquer et de partager ses idées… Nous souhaitons partager notre passion du vin, mais aussi nos passions en général.

Si vous souhaitez avoir d'autres informations sur nous, vous pouvez aussi consulter notre site internet :

http://www.duperebarrera.com 

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27 janvier 2006 5 27 /01 /janvier /2006 23:02

De passage à Paris, un repas avec beaucoup de québécois dans un lieu mythique : le restaurant le Jules Verne au deuxième étage de la eiffel tower.

On en parle parce que indépendamment du fait que les prix dudit restaurant sont proportionnels à l’altitude à laquelle nous mangeons, les plats de cet étoilé michelin étaient surprenants voir exceptionnels comme ce duo de carpaccio (saint jacques et bœuf au caviar d’Aquitaine et galette de boudin noir).

 

 

 

Démarrage du repas avec une mise en bouche délicieuse accompagné par un champagne Deutz millésime 1998.

Le vin coup de cœur de la soirée : un Larrivet Haut Brion 1999 blanc puissant et gras, beau boisé, bref de la plastique qui permet d’accompagner le homard ou les st jacques.Viande assez classique et dessert plus envoûtant.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce qui est du cadre, le noir est partout du sol au plafond, faut aimer le style jules Verne, de toute façon, on a tendance à regarder par la fenêtre le spectacle de Paris…Pour conclure le repas, une sorte de mignardise au citron et framboise. Très original.  

Et pour finir, comme pour faire écho à un célèbre blogueur vigneron du Roussillon sur une remarque sur les perles de sommelier :

Le sommelier nous sert un vin de vendange tardive 2003 Gewurtztraminer de Ostertag en nous demandant de deviner l’arôme typique du terroir (j’écris bien du « terroir » !). Je glisse à l’oreille de ma voisine « litchi », typique du gewurtz et… bingo elle a deviné !  Finalement, et c’est cela qui est important, ce vin allait bien avec le dessert bien qu’en terme d’équilibre celui-ci manquait d’un support acide (effet millésime ?).

De retour dans le Sud, il neige, la taille est provisoirement suspendue…

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6 décembre 2005 2 06 /12 /décembre /2005 13:10

Et voici, une fois n’est pas coutume, un petit compte rendu d’une dégustation.

 C’est l’occasion de présenter aussi un club d’amateurs oenophiles : « l’avenir du vin » de Marseille et ses environs. C’est un club auquel nous participons depuis notre venue en Provence en 1998 (pour étudier en BTS viti œnologie à Hyères)

Le mois de décembre est propice à la dégustation de vins à bulles donc de la référence française : le champagne.

Pour ce panorama atypique, nous nous sommes laisser guider par pierre-yves Canio du cercle champenois (un des tout meilleur caviste en Champagne).

 Voici la liste des vins dégustés :

 1 - Dupéré Barrera Méthode champ… oups traditionnelle (on risque un procès si on écris méthode champenoise bien que personnellement on trouve que cela rend plutôt service à la marque « champagne » (cinsault en saignée et ugni blanc en pressurage direct, rosé vinifié en nowat, vieilles vignes de 40 ans, rendements inférieurs à 35 hl/ha, raisins bios). (14 Euros. Cuvée la brute rosée dégorgée en novembre 2005). Plutôt un vin de repas, équilibré mais que certains trouvent un peu chaud en final… c’est une base côtes de Provence mur non chaptalisé (pas de sucre ajouté ni bien sur d’acide)

 2 - Egly-Ouriet Brut Rosé Grand Cru (un rosé costaud) (28,50 Euros) assemblage avec 10 % chardonnay et non macération (le vigneron est réputé pour ses coteaux champenois)

 3 – Baron fuente esprit de BF (18 Euros) 80 % pinot meunier + chardonnay.  Bon rapport Qualité prix

 4 - Giraud-Hémart Brut Réserve Grand Cru (pinot Noir d'Aÿ puissant et racé, une vraie révélation) (28,50 Euros) vinif sous bois débourbage à froid

 5 - Diebolt-Vallois Fleur de Passion 2000 (Chardonnay de Cramant)(40 Euros) Blanc vinif en fut + batonnage se goutait pas très bien ce jour là en plus le prix parait élevé pour les amateurs non spécialistes.

 6 - Jacques Selosse Substance (71 Euros) chardonnay avize uniquement par soléra 1986 à 96 surprenant, peu oxydatif avec une longueur extra ordinaire. excéllent

 7 – Drappier zéro dosage (18 Euros) pinot noir de l’aube. pas de dosage d’où minéralité bon rapport Q/P

 8 - Roses de Jeanne Blanc de Noirs "Les Ursules" 2002 (blanc de noirs de l ’Aube tout en finesse) (28 Euros) rendements faibles sur le coté fin et féminin plus que puissant. UN VRAI COUP DE COEUR.

Les champagnes de petits vignerons existent, la preuve avec celui-ci et ceux de nos amis producteurs : Raymond Boulard (dégusté à l’avenir du vin il y a deux ans) et franck Pascal (qui commence à sortir dans pas mal de revues et guides)

 9 - Dom Pérignon 1996 assemblage secret (112 Euros)  grand cru et 1er cru .dom pé c’est toujours très bien fait 95 96 et 98, c’est beaucoup de bouteilles ( 4 à 5 millions de bouteilles) mais ça reste un mauvais rapport qualité prix, à réserver pour les américains (les nouveaux riches russes préfèrent le cristal de roederer en mathusalem à plus de 10000 euros la bouteilles aux enchères).

   

 

  Une très belle dégustation....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 novembre 2005 4 24 /11 /novembre /2005 12:43

 Nous sommes passés par hasard  la semaine dernière devant ce nouveau restaurant qui est situé en plein cœur de Toulon et ouvert depuis deux semaines. Nous qui critiquons souvent notre région et surtout notre ville au sujet des restaurants gastronomiques qui sont presque inexistants, avons décidé de venir tester ce restaurant qui a la prétention de se présenter comme gastronomique.

C’est un restaurant comme on en trouve très peu dans le sud. Nous avons plutôt l’impression d’être dans un décor new-yorkais que toulonnais. Le chef Christophe Janvier, nous propose une cuisine savoureuse avec un menu du marché qui change toutes les 3 semaines.

 

       

  

La carte des vins est pour le moment assez minimaliste, mais tous les vins que nous avons dégusté (un côtes du rhône de Chapoutier, un sancerre  du domaine Reverdy-Ducroux, un Crozes Hermitage de la cave de Tain) étaient tous de bons rapports qualité prix . Pour de vrais amateurs oenophiles, c'est un peu décevant, mais très compréhensif quand on sait le budget que peut représenter une bonne cave bien gérée. Un petit effort à prévoir donc sur notamment les Bandol (une seule référence et pas la plus intéressante de l'AOC). Point positif cependant : de nombreux vins de la carte sont proposés au verre !

Voici donc quelques  photos de ce que nous avons mangé pour vous donnez le goût d’essayer ce restaurant.  

Une mise en bouche : rizotto de courgettes, crème de champignons aux magrets.

  

 Les deux entrées au choix :

Croustillant de saumon, étuvée de poireaux au lard et réduction de jus de légumes émulsionnée.

  

Dôme de chèvre aux herbes fraîches, poivrons et tomates confits, mesclun à l’huile d’amandes douces, huile de basilic,  réduction de jus de poivron.

  

 Les deux plats :

Dos de loup rôti au thym

Echalotes confites au vin rouge, petites pommes de terres rôties aux herbes, jus au vin rouge.

 

Noisettes de râble de lapin mijoté aux aromates, farci aux champignons des bois, choux verts étuvés et châtaignes au lard, jus de viande aux noisettes.

  

 Les desserts :

 Clafoutis tiède aux poires confites

 

Financier aux fruits rouges, sorbet framboise

  

En résumé, c'était très bon, on vous le conseille et on est enfin heureux qu'il y a ait  à Toulon un restaurant qui souhaite faire autre chose que de la cuisine pour touristes. Le menu est à 28 euros et il y a aussi des plats à la carte (à midi, il existe une formule plus abordable).

Un de nos lecteurs nous a conseillé un autre restaurant sur Toulon que nous essayerons bientôt et nous vous en donnerons des nouvelles.

 

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30 octobre 2005 7 30 /10 /octobre /2005 00:00

« Aux Origines du Goûts », tel était le nom du salon organisé par Slow Food (cf site en lien pour plus d’infos sur le mouvement) cette fin de semaine à Montpellier.

 

 Tout d’abord, ce sont des stands de petits producteurs comme sur ces photos :

 

 

 Par exemple (parmi entre autre ceux que j’ai acheté pour découvrir leurs produits)

le riz Basmati de Dehra Dun,

Les lentilles blondes de la Planèze (15100 saint flour),

Des produits de la ferme (escargots en conserve etc),

 

 Il y avait aussi l’oenothèque pour déguster les vins d’un peu partout dans le monde et… les ateliers du goût sur des thèmes très variés. Ces ateliers d’une heure environ permettent à une trentaine de personne de découvrir des vins, des produits (fromages etc) des accords mets et vins autour d’un thème et de quelques intervenants choisis pour leurs connaissances ou expériences.

 

 

 

Celui auquel j’ai participé était organisé de main de maître par Mike Tomasi (responsable du convivium de notre secteur – Provence). Le thème est une rencontre autour du cépage : le Mourvèdre (initiative pouvant préfigurer une rencontre internationale du Mourvèdre).

En effet, en dégustation, il y avait des vins d’Australie (vignes de mourvèdre plantées en 1853, probablement les plus vieilles au monde !), de Californie (Bonny doon vineyard ou randall Graham s’est encore déchaîné sur l’étiquette et sur le contenu de la bouteille – pour le fun ne pas hésitez à jeter un coup d’œil sur son site www.bonnydoonvineyard.com  pour voir notamment comment il fait la promotion de la capsule à vis), d’Espagne (vin naturellement doux), de costières de Nîmes (château Mas Neuf de Luc Baudet présent sur la scène), de Châteauneuf du Pape et bien sur de Bandol (cuvée Saint Féréol 1997 de la Tour du Bon).

 

  

 

Bref, une très belle rencontre, beaucoup de questions des participants, des vins exquis prouvant que le cépage mourvèdre mérite qu’on s’y intéresse un peu plus… Pour notre part, il est vrai que ce cépage entre dans la composition de pas mal de nos cuvées : le Bandol india bien sur 100% mourvèdre, le châteauneuf du pape, le côtes du rhône villages, coteaux du languedoc et côtes de provence (Nowat, domaine et cuvée en caractère)

 

 Pour finir, je passe sur le stand de l’irlandaise pétillante Sally Barnes qui produit un des meilleurs saumons (sauvages) fumés. Comme ce fût le cas en Italie par deux fois déjà, j’ai eu l’occasion de « troquer » quelques bouteilles Dupéré Barrera contre une pièce de Saumon (présenté en photo à côté d’une sculpture primitive de la mère divine. Le commerce équitable comme on l’aime aussi.    

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25 octobre 2005 2 25 /10 /octobre /2005 00:00

Il y a un an maintenant, nous sommes allés rendre visite à nos importateurs et clients du pays du soleil levant : le Japon. Ce voyage merveilleux nous a permis de découvrir une culture passionnante !

 L’occasion aussi d’appréhender une grande gastronomie et des amateurs de vins bien plus connaisseurs qu’on ne peut le penser.

 

   Pourtant, on a décidé de débuter cette série découverte par un grand classique : le sushi boat. C’est une sorte de fast food mais avec des ingrédients ultra frais (faut dire que nous sommes là sur la côte nord ouest à Sakata, ville de pêcheurs).

Le restaurant est très populaire mais ce que l’on retrouve dans l’assiette est d’un niveau que personnellement, nous n’avons jamais retrouvé en France (au Québec oui mais c’est une autre histoire).

 Le principe est simple : les plats circulent sur une sorte de bande roulante, il n’y a qu’à prendre ce qui nous fait envie…

 

 

 

Ensuite, la qualité (et donc le prix) des poissons est fonction de la couleur de l’assiette (l’or c’est les plus cher, il y a aussi des bleues, des vertes et des blanches - les moins chers / moins de 2 euros le plat).

Ainsi, on mange et les plats sont préparés devant nous il faut juste se servir, empiler les assiettes et pour l’adition, une serveuse vient simplement les compter !  

                  Photo de manu particulièrement amatrice de sushis !!!

Et pour finir, deux images prises au nord de Sakata, un pêcheur et les sculptures sur les rochers d'un moine boudhiste datant de plusieurs siècles... le grand jeu est de les retrouver toutes (il y en a des dizaines disséminés sur la côte). Elles s'effacent avec le temps et pourtant qu'est-ce qu'elles sont belles !

 

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13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00

Si vous venez passer quelques jours dans notre belle  région, vous avez peu de choix pour bien manger. Il y a chez nos copains Mike (responsable slow-food provence) et Cathy, mais ils sont très occupés. Deuxième choix, vous pouvez nous téléphoner et nous essayerons de  vous préparez un repas dans l’optique slow-food (voir le lien que nous avons mis sur ce mouvement très intéressant) ou bien vous réservez votre table au restaurant le verger des Kouros (Oui, je sais Pascal J)

Le restaurant est situé à 15 minutes de Toulon en direction de Nice dans le village de Cuers.

Ce qui est frappant c’est que pour bien manger dans la ville de Toulon, vous avez peu de choix. Notre favori est un Tunisien : Le sidi Bousaïd situé sur la rue Jean-Jaurès, leurs spécialités sont les Kuchas et les Tajines aux pruneaux. L’ambiance et le service sont vraiment très sympas. Ils ont quelques vins marocains et tunisiens sympas. Ce n’est pas une adresse gastronomique, mais une adresse pour passer une soirée agréable.

Donc, disons que pour bien manger, il faut aller jusqu’à Cuers, car ensuite c’est soit Nice ou Aix en Provence. Le choix ici est vraiment limité et nous pensons qu’il y aurait de la place pour des chefs de talent. Je lance donc un SOS à tous les chefs de la terre, venez sur Toulon nous faire des bons plats, on en a marre de la cuisine pour touristes. Voilà, c’était mon cri du cœur de la journée, mais je n’ai pas trop d’illusion que cela va changer.

Faute de mieux,  nous avons donc fait du verger des Kouros notre cantine. Le midi, ce restaurant  propose un menu unique avec entrée-plat-dessert à 15 euros. C’est toujours fin et plein de saveurs. Le soir, pour 31 euros il y a 3 entrées, un plat et dessert.  Les frères Kouros sont d’origine grecque, ils sont trois, deux en cuisine et un en salle.  Leur  cuisine est inventive et  puisse leur influence bien sûr de Provence et quelques fois de Grèce, mais aussi d’Afrique et d’Asie, ce qui donne  des saveurs certaines fois très surprenantes et toujours savoureuses.

Nous y sommes allées il y a quelques jours avec mon père et de la famille québécoise et voici quelques photos de ce que nous avons mangé.

  

 

 

Première entrée : Tempura de Thon germon, tomates confites, fenouil et tapenades d’olives noires

 

Deuxième entrée : Foie gras avec une purée de Figue. Le foie était vraiment très bon.

  

 

 

 Troisième entrée : Moelleux de Courgettes, crème safranée. C’était vraiment savoureux. Une association que je n’aurais jamais pensé faire.

  

 

 Plat principal : Nous avions le choix entre : Le râble de Lapereaux bardé de lard paysans, jus de cuisson, figues confites ou le pressé de Palerons au vin rouge et cèpes.

 Dessert : Nous avions le choix entre moelleux au chocolat et sa glace à la vanille ou Ananas caramélisé.

 

 

 

La carte des vins  présente un bon choix de domaines provençaux, malheureusement pas les meilleurs, mais si vous y mangez qu’un seule fois cela devrait aller. Preuve que nous ne sommes pas chauvin, nous avons dégusté un Bandol rouge de Pibarnon 2001, c’est certainement le meilleur vin de leur carte.

 

 

 

Si vous venez dans notre région et que vous n’osez pas nous téléphoner (tant pis pour vous) et que vous allez manger chez les Kouros, dites-nous ce que vous en pensez ?

En passant, pour ceux qui habitent Montréal, notre copain et ancien stagiaire Pascal Paradis est maintenant sommelier au très bon restaurant gastronomique le Toqué. Donc, si vous y allez, passez lui le bonjour et n’hésitez pas à  lui poser des questions pièges pour tester ses connaissances  J

 

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24 août 2005 3 24 /08 /août /2005 00:00

 Restaurant Jun i à Montréal

 

Le restaurant Jun i situé sur Laurier (en face de la chronique). C'est un restaurant à la mode que je catalogue comme un resto japonais fusion (avec une influence italienne !). J'y ai mangé de très bons sushis.

 

Restaurant "Derrière les fagots" à Ste-Rose (Laval)

Le restaurant derrière les fagots est à environ 30 minutes au nord de Montréal. C'est un restaurant gastronomique qui rassemble plusieurs points pour devenir un des très grands restaurants du Québec. Le propriétaire a recruté comme sommelier Ghislain Caron qui est le meilleur sommelier des amériques. C'est lui qui a représenté le Canada au dernier concours des meilleurs sommeliers du monde. C'est quelqu'un de passionné et ça devrait contribuer à faire encore mieux connaître ce restaurant.

Le chef  qui a été présent pendant 3 ans est maintenant au Pullman (bar à vins dont nous avons déjà fait un commentaire) et depuis peu le restaurant a un nouveau chef français. Je ne sais pas comment c'était avant mais ce que nous avons mangé était très bon.

Le service est impeccable et le lieu agréable.

Carpaccio d'agneau, que nous avons dégusté avec une bouteille de Pur sang de Didier Dagueneau millésime 2001, bouteille offerte par notre ami sommelière Véronique. Merci encore à toi et si tu lis notre blog envoie-nous un mail :-))))

 

On ne voit pas très bien sur la photo, mais c'est un duo de foie gras, un cuit et un demi-cuit. C'était délicieux. Nous avons dégusté cela avec un verre d'Yquem 1993. Pour ma part  (Emmanuelle), j'ai souvent de la difficulté à déguster des liquoreux du Sauternes qui sont très marqués par un nez de volatile. J'ai une plus grande affinité avec les liquoreux de Loire ou d'Alsace.

 

Fin de notre voyage : l'aéroport avec Pascal et Marie-Chantale

 (ex vendangeurs et aides vinificateurs vendanges 2004) 

Voilà, c'est la fin de notre séjour. Nous avons mis la photo de Pascal, sommelier québecois, car pour le moment nous n'avions mis que son bras au dessus d'une cuve sur la photo d'accueil du blog et ce n'était pas très sympa pour quelqu'un qui a passé 5 mois en notre compagnie à travailler dans les vignes et dans le chai !

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19 août 2005 5 19 /08 /août /2005 00:00

Début du moins d’août, les vignes viennent d’être une dernières fois travaillées (griffage à l’actisol), quelques grappes sont supprimées (les vieilles vignes s’autorégulent finalement assez bien) pour rester dans l’expression du terroir (30 hectolitres par hectares maxi avec nos densités sudistes), pas de commande urgente, quelques rares amateurs de passage assez motivés pour venir visiter le chai (en zone commerciale et industrielle de Toulon), bref… un moment de repos dans la vie du vigneron (quoique).

 C’est donc tout naturellement qu’à l’heure des grands départs en vacances du mois d’août, nous trouvons le temps de répondre à l’invitation de nos importateurs de l’autre bout du monde :

 Août 2004 : le Japon (Tokyo, Osaka, Kyoto), grossistes, journalistes, bars à vins, restaurateurs, amateurs passionnés…

 Août 2005 : le Québec… et nous y sommes.

 Le Québec est tout de même une destination particulière… puisque la moitié de l’équipe Dupéré Barrera est québécoise !

 Ces deux destinations, Québec et Japon, représentent une très grande partie de nos ventes et nous en sommes très fiers car dans ces pays traditionnellement non producteurs de vins, les amateurs sont extrêmement pointus et on peut y découvrir des bars à vins, restaurants vraiment très intéressants.

 

Emmanuelle: "Nous voici donc au Québec, mon pays. Je suis toujours très heureuse d'y revenir et de découvrir des gens passionnés et passionnants. " Nous avons crée un blog pour parler de vins et des vignes, mais aussi pour parler de ce qui nous touche et des autres plaisirs de la vie. La gastronomie en fait partie. Sur la route de nos vacances nous avons trouvé plusieurs endroits où le vin et la cuisine font bon ménage. Si vous habitez au Québec et que vous ne connaissez pas encore ces endroits aller les découvrir et si vous êtes français et que vous venez en vacances au Québec n'hésitez pas à y faire un tour. Nous avons mis les adresses internet des différents lieux où nous sommes allés.

restaurant la Chronique à Montréal

La chronique est un petit resto (environ 25 places assises) avec une ambiance détendue, musique de jazz très sympa en fond. Le chef, qui est aussi propriétaire, est Marc de Canck un belge installé au Québec depuis plusieurs années. La cuisine est originale et très savoureuse. Le plat que nous avons pris en photo était le plat principal et se nomme l'arrivage de la mer, c'était délicieux. Le service est très profesionnel et pas du tout guindé, comme le sont souvent les restos qui se veulent gastronomiques. Ils ont une belle carte de vins. Le midi le menu est à 25 dollars, un rapport qualité-prix exceptionnel.

Bar à Vin le Pullman

Photo ci-dessous, catherine la propriétaire du Pullman et le nouveau chef qui officiait  au restaurant derrière les fagots à Ste-Rose, avant de venir au Pullman.

Ci-dessus : Véronique super sommelière du Pullman, Laurent et Geneviève qui travaille maintenant au Pullman et qui a fait un stage d'un mois chez nous en juin dernier.

Le Pullman est un bar à vins très "branché" terme qui dans mon vocabulaire est très positif. On sent l'ambition de Catherine et de toute son équipe pour en faire un endroit vraiment majeur de Montréal. Il y a un restaurant en prévision (ouverture prévue en décembre). Nous avons bu de bonnes choses :

L'argile de la Réctorie et la préceptorie en blanc 2003

Champagne de Larmandier-Bernier

Cerdon de Raphael Bartucci

Un duo de Zinfandel du domaine Seghesio 2002

Barbera d'Alba  du domaine Clerico 2001

Cahors des Cosses maisonneuve 2002

 Chez Bu (bar à vins BU) à Montréal

Un endroit que nous aimons beaucoup à Montréal pour son décor, la gentillesse de Patrick et la superbe carte de vins. Le bar propose une belle sélection de vins au verre. C'est un endroit où nous aimons aller pour prendre l'apéro avec des tapas à l'italienne. Vous pouvez regarder son site, il propose souvent des dégustations thématiques.

Le Clocher penché à Québec

 

Le clocher penché est situé au 203 rue St-Joseph dans le Quartier St-Roch à Québec. Quand j'habitais à Québec, c'était un endroit où je n'allais que très rarement pour voir des concerts, mais ce quartier était vraiment malfamé. Des gros efforts de reconstruction et de très beaux et bons restaurants se sont installés dans le secteur ce qui fait qu'il revit et une nouvelle dynamique s'y est installée.

Le clocher penché est un de ces lieux qui contribue à rendre ce quartier dynamique. Le concept est style bistro, les plats sont savoureux avec de beaux produits. Une recherche est faite sur la qualité de l'approvisionnement que ce soit du pain, des fromages, des légumes et aussi des vins (gamme quasi complète de nos vins). Le soir où nous y avons mangé, nous avons vu toute l'équipe (environ 5 personnes) sortir de façon précipitée du restaurant pour aller voir dans le coffre d'une voiture de superbes tomates de variétés anciennes qu'un petit producteur venait leur livrer. On a vraiment senti leur passion pour la découverte et la recherche de la qualité. Une halte obligatoire sur Québec et en plus le personnel est très sympa.

 

L'u (l'utopie) à Québec

 L'Utopie appellé par les gens  l' U, est un endroit comme je n'aurais jamais pu imaginer qu'il en existe sur Québec. Pour commencer, la déco qui très contemporaine, chic et en même temps pas du tout guindée. Nous avons décidé de faire l'expérience jusqu'au bout et de prendre le menu dégustation avec le verre de vin qui accompagne chaque plat. Nous avons donc pris le menu architecture.  Le menu est décrit ci-dessous :

Entrée :
 
Saumon fumé coho (maison Grizzly)
Salade déclinée en tuiles croustillantes
Blanc manger de crème sure et babeurre aux oeufs de saumon
marinade à l'huile de pistache et jus d'oranges
 
 
 
  Plat principal :
Longe courte d'agneau
foie gras  confit tiède
purée de courge à la sauge
crème-sauce d'asperge vertes à l'hysope
auvent de cacao au kirsh
glaçage au poivre noir
Fromage :
Une panna cotta au roquefort
trois fuits en pâte acidulée
insertion de caramel au vieux grenache
elevation aléatoire de bâtonnets à trois saveurs
Dessert :
Un parfait glacé au sirop d'érable
gelée au dry gin et curaçao bleu
mouillettes toastées de brioche au zeste de citron
tuile voilée aux amandes
Et l'autre dessert que l'on voit en premier plan sont les cigarettes russes avec une glace au baileys, c'était vraiment écoeurant comme on dit au Québec.
Et en mignardises des caramels à la fleur de sel, cardamone et chicorée comme je n'en ai jamais mangé.
Une adresse à découvrir pour les aventureux et ceux qui aiment être surpris.
 
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