750 grammes
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PrÉSentation

  • : Blog Dupéré Barrera
  • : Blog de deux vignerons du sud de la France, souhaitant partager leur passion de la vigne, du vin et de la vie.
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Qui sommes nous ?

Certains nous connaissent, comme négociants sur le Sud Est de la France, d’autres comme vinificateurs Nowat, ou en tant que vignerons bio en AOC Côtes de Provence.

Nous avons notre propre vision du vin, nous sommes dans le monde du vin sans être du monde du vin.


Le blog est aujourd’hui un excellent moyen de communiquer et de partager ses idées… Nous souhaitons partager notre passion du vin, mais aussi nos passions en général.

Si vous souhaitez avoir d'autres informations sur nous, vous pouvez aussi consulter notre site internet :

http://www.duperebarrera.com 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 16:11

Ceux qui viennent à la Procure ou qui lisent régulièrement notre blog le connaissent : Karl le franco canadien ; C'est lui maintenant qui s'occupe du vignoble ; Il vient de fêter son quarantième anniversaire.

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 On en a profité pour aller à Callas dans l'arrière pays (c'est là où se trouve notre moulin à huile d'olive) se restaurer dans une table hyper généreuse : le relais de Pennafort des infos sur leur site :

http://www.hostellerie-pennafort.com/resto/restaurant.html

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Des chefs comme Philippe Da Silva sont rares car on retrouve dans leur cuisine à la fois du raffinement et du goût (une étoile au Michelin) mais surtout de la générosité... Du coup le menu à 78 euros s'est transformé en véritable menu dégustation avec plus d'une dizaine de services ! dont beaucoup non prévus à la carte. 

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 Le cadre est très design et cela surprend par rapport au lieu (petite route de campagne perdue dans les gorges de Pennafort).

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Les plats sont délicieux comme cette entrée à base de tourteaux.

 

A noter aussi une très originale glace à la moutarde qui accompagnait un carpaccio de thon. 

 

Pour les vins, les prix sont assez élevés, c'est hélàs classique dans ce genre de maison ; on a pris un Condrieu de Vernay 2008 à 100 euros et un Sociando Mallet 2004 (demi bouteilles à 55 euros tout de même) mais qui nous réconcilierait presque avec le Médoc.

 

Les desserts sont pleins de poésie comme ce mont fuji au chocolat qui parait flotter dans les nuages

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ou encore comme cette glace aux fruits rouges

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Bon anniversaire Karl !

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 19:28
Ce n'est pas notre genre de courrir après les restaurants "tendance". Mais celui du jeune chef William Ledeuil vaut le détour, rue des grands augustins dans le 6 ième arrondissement de Paris.

http://www.zekitchengalerie.fr/flash.html#/lieu


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La salle est grande, un peu bruyante, bien pour le déjeuner.
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On a une petite vue sur la cuisine (et des stagiaires asiatiques en action).
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L'important est dans l'assiette, c'est inventif, ça a du goût. Beaucoup d'épices et de produits japonais (Yuzu).
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On a accompagné notre repas avec un vin de Pouilly Vinzelles (maconnais) du domaine en bio des frères Brett (Ils ont aussi un petit négoce : Brett Brothers). Nous aimons ces vins avec des notes de surmaturités adaptées aux plats généreux du chef.

La carte des vins est courte mais bien sentie notamment sur les vins du Sud (coeff correct).
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Voilà encore une belle image d'assiette;

Entrée, plat, dessert à 39 euros, un peu cher pour le midi, vaut mieux alors prendre le menu découverte à 76 euros, c'est une vraie expérience ! Merci à Vlad de nous avoir fait découvrir cette adresse.
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 22:02
Nous étions hier à Paris pour un passage éclair.SDC12037
Et on en a profité pour aller déjeuner au restaurant l'Astrance dans cette petite rue discrète du 16 ième arrondissement.

La salle est petite et la déco simple et sobre mais l'essentiel heureusement est dans l'assiette et dans les verres.
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Bravo au sommelier Alexandre (à gauche sur la photo) pour ses conseils et sa façon de vivre le vin avec passion.

Les prix des vins sont incroyables ; enfin un restaurant digne de ce nom qui propose des coefficients raisonnables et du coup alors que l'on était partis pour prendre qu'un ou deux vins au verre on a choisi à deux... deux bouteilles de 75 cl !!!

Faut dire aussi que pour 25 euros (oui oui 25, c'est le prix de la bouteille sur table et non juste d'un verre de vin) on a eu un côtes du Rhône de Jamet (le célébrissime producteur de côte rotie) 2007 éclatant de fruit.

Beaucoup de plats sont à base de poisson et légumes, alors pour le blanc on est allé sur un rare Chablis premier cru de Raveneau Montée du tonnerre 2006.

C'est un vin paradoxalement moins acide que notre procure blanc 2006 mais qui possède une très belle plasticité et un nez digne d'un poème de william Blake (dominante florale et épicé). Cela pour moins de 80 euros, en Provence pour ce prix là sur table on a au mieux un Bandol correct !

Et pour le festival de plat voici quelques images :
SDC12038millefeuille au champignons de Paris et foie gras, réduction de citronSDC12044 Cabillau et couteaux et petit sorbet épicé qui nous rapelle des saveurs indiennes.
SDC12048 Artichaud et truffes
SDC12069 Comté et truffes (ouaouh !!! quelle explosion de saveurs)

SDC12087desserts d'exception également.

En conclusion, le menu du déjeuner à 70 euros est très bien bien qu'un peu léger et c'est dommage de ne pas aller sur celui à 5 services plutôt pour mieux profiter de ce moment d'exception (réservation obligatoire bien en avance)
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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 09:35

Kate MacWilliamson sells KLWM wines in Southern California. 
Kermit Lynch asked her to share some thoughts about the view from down there. Here is her response:


2006 Côtes de Provence “Nowat”
Dupéré Barrera


One of Southern California’s greatest assets is Chino Farm.

Nestled in the eucalyptus groves just east of Del Mar, the Chinos cultivate new and hard-to-find varieties of fruits and vegetables.

They’ve been doing this for two generations. Though I can’t get enough of their summer sweet corn and tomatoes, winter is my favorite time of year to visit their farm stand.

There is never a line and for under $50 I can leave with three bags stuffed with mustard greens, herbs, beans, watermelon radishes, squash, and almost every type of root vegetable grown under the sun.

Once home, I quickly begin to roast and sauté away and uncork a bottle of Barrera’s Nowat. Nowat stands for no wattage, meaning this wine was made entirely by hand without the use of electricity. A blend of Syrah, Cabernet, Carignan, and Mourvèdre, it is the perfect accompaniment to the Chinos’ roasted winter vegetables.

Both are made in the same way—with love, knowledge, and respect of the land and the fruit that it has put forth."

En gros, pour ceux qui ne parlent vraiment pas l'anglais, ça évoque une ferme du sud de la Californie où l'on peut s'appovisionner en bons légumes authentiques. Cela inspire l'auteure Kate pour tenter un accord met et vin avec notre nowat et un sauté de légume... A essayer non.

Voilà l'Amérique que j'aime, celle qui reconnait les bons produits et qui sait jouir des bonnes choses de la vie. Elle existe et... heureusement. 

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 07:24
Nice est une grande ville mais ça n'est pas encore Marseille ou Paris, c'est un peu la Côte d'Azur avec ses retraités, ses bimbos et ses "hommes d'affaires"... Bref, on n'y va pas souvent sauf... si le voyage vaut le détour et c'est le cas pour aller rendre visite à un caviste qui vend nos vins.
SDC11802Devant la cave, une palette de vin attend, c'est un signe que "ça tourne" et ça débite.
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Bien entourée des vins du château de Roquefort, d'henry Milan et du château des Tours entres autres, une bouteille de Procure 2007 que l'on peut avoir sur table à 27 euros, coefficient idéal pour amateurs de beaux accords avec de vrais vins de repas !
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Mais la cave de l'origine c'est aussi et surtout une très belle table avec d'excellents produits et menée de main de maître (es saveurs) par Isabelle et Carlo rencontrés précédemment dans un Off de Vinexpo.
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En entrée pour braver l'hiver qui vient d'arriver dans le sud, un velouté de châtaignes hyper goutu au magret de canard.
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En plat, le produit toujours avec une côte de porc mais pas n'importe lequel, le fameux "noir de bigorre" race qui a failli disparaître dans les années 60 (servi avec des haricots blancs de Tarbes).

La note est plutôt douce conforme à l'idée d'un bistrot de qualité, un lieu qu'on aime, à l'image de leurs propriétaires isa et Carlo, passionnés et chaleureux.
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Et pour finir l'image du jour, c'est un vignoble "spirituel" qui produit d'excellents et étonnants vins. Qui se lance pour ce lieu mystère ?
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 20:04

Il n'y en a pas beaucoup d'étoilés Michelin dans le Var. Alors on va découvrir leur cuisine ; Il s'agit présentement du Montecristo qui est dans l'Hôtel très chic du Castellet (face au circuit Paul Ricard). Plus d'infos sur leur site :

http://www.hotelducastellet.net/fr/index.php#restaurant-montecristo.php

En fait, un nouveau chef vient d'arriver de Calvi en Corse il y a quelques semaines et c'était l'occasion de découvrir sa cuisine. C'est Christophe Bacquié, Meilleur Ouvrier de France .
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Superbes mises en bouche (très variées !).

Des poissons extraordinaires accompagnés avec un Château Simone blanc 2006 qui nous intéressait car celui-ci est souvent comparé avec notre côtes de provence Procure Blanc de part son caractère minéral et son équilibre.

C'est une sorte de combat entre la clairette et l'ugni blanc (appelé trébiano en Italie) deux cépages peu aromatiques mais qui donnent une vraie colonne vertébrale au vin.
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Bref, des très bons plats, pas donnés c'est sûr mais on est dans un relais et chateaux (menu du midi à 45 euros) ; quel décor faut dire autour de l'assiette
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Alors voilà aussi le dessert délicieux.
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Dommage qu'il manque quelques mignardises pour finir en beauté le repas (là c'est le point fort des équipes de Ducasse et les jeunes chefs devraient plus s'en inspirer...). 

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 16:22
Et oui, aujourd'hui quant on parle grands fromages de terroir, on se rend compte qu'il n'y a pas que la France, la Suisse, l'Espagne et l'Italie (voire l'Angleterre pour les Stiltons) mais aussi les USA et le Québec.

Pour apprécier la chose rien de tel qu'une halte à l'échoppe des fromages au 12 rue Aberdeen à Saint Lambert sur la rive Sud de Montréal.

C'est à la fois un fromager de très grande qualité (de part ses produits incroyables que l'on a même ramené en quantité en France !) mais aussi un coin bistro où l'on se régale de grosses tartines pas chères.

L'on trouve aussi une belle sélection de vins (hélàs un peu chers pour être systématiquement accordés avec les plats simples et goûteux).

La salle est petite mais toujours comble et c'est bon signe.
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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 12:02
En fait, il faut se méfier (dans le bon sens du terme) de ce que l'on appelle la cuisine de Bistro.

Surtout si l'on sait que les propriétaires sont christine Lamarche et Normand Laprise (également proprio du relais et chateaux Toqué !).

Il s'agit donc de COCAGNE au 3842 rue saint denis (lieu d'ailleurs où se trouvait l'ancien Toqué, vous suivez ?)

Peu importe l'histoire, l'important est la cuisine du chef en place Alexandre Loiseau, excellente avec une grande qualité des produits (plus importants pour nous que le conceptuel à la Adria Ferran).

On y retrouve le fameux cerf de Boileau bien accompagné d'un vin d'Elian Da Ros (cotes du marmandais canaille).

on a pu aussi y prendre une bouteille de Chardonnay Seyval, vin blanc du domaine des Pervenche, domaine québécois donc et qui mérite vraiement d'être découvert à table.

Voilà, nous y étions un lundi, ou finalement peu de restos sont ouverts du coup c'était calme et... tant mieux. Plus d'infos sur leur site

www.bistro-cocagne.com
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 19:01
Dans toute les grandes villes du monde on trouve une certaine gastronomie de rue. A Montréal, nous avons testé un classique : Schwartz's, une charcuterie hébraïque située au 3895 boulevard Saint Laurent.

Signe de qualité, il y a toujours un "line up" comme disent nos cousins québécois, une queue comme ils disent à la poste.

On y mange pour quelques dollars de la Smoked meat ou viande fumée servie ici en sandwich au comptoir.

La viande est fumée devant soi en direct, c'est bon et gras juste comme il faut. Très digest et c'est surprenant.

Bref, si vous voulez faire comme nana mouskouri ou celine Dion, allez vous offrir un peu de dépaysement chez ce traiteur qui dure et prospère depuis 1928
.
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 13:25
Et voilà, nous y sommes.

Premier article sur un ... repas. En fait lorsque nous arrivons au Québec, la priorité est donné à la famille mais rien de tel qu'un bon restaurant avec une atmosphère calme pour se retrouver.

Notre importateur agent avait choisi pour nous "Cuisine et dépendance". 

http://www.cuisineetdependance.ca/

Nous retrouvons sur la carte bien mis en valeur notre procure 2007 rouge et... le blanc aussi (qui lui est en importation privée). On voit également des bouteilles ouvertes sur les autres tables ; du coup la patronne danièle Matte nous présente à certains de ses clients et c'est l'occasion d'aller jusqu'à l'autre bout du bâton, c'est à dire le consommateur final.

En mise en bouche, une assiette de charcuterie (sans nitrite) d'influence corse mais de Kamouraska. On voit sur la photo le choix de nos deux vins : un corps de garde de Goisot sauvignon gris excellent et tendu et un mas julien 2006 le nouveau 3 étoiles du guide vert qui ressemble à un bon bordeaux ! c'est le monde à l'envers mais c'est ainsi.

Les plats sont généreux et très gouteux avec de bons produits tels cette tarte de boudin noir


ou encore ce pavé de lieu avec purée de légumes racines.

Dessert mémorable avec en toile de fond une aquarelle de la maman de manu présentée de façon conceptuelle dans un vase en verre.

Bonne introduction à cette semaine de travail qui nous permet de mieux encaisser le décalage horaire 
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