17 mai 2008
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Il existe deux moments clés (ou stressant c'est selon) dans l'année d'un vigneron ; il y a évidemment les vendanges et le début des traitements au printemps avec la pousse des vignes.
En effet, dans ces deux moments, l'on ne maitrise plus vraiment son temps. L'impératif nous vient du végétal (les feuilles, la floraison, la maturation etc) et de la météo (surtout pour les vignerons qui sont en bio et qui n'utilisent pas de produit qui pénétre dans la sève ; en bio, il s'agit de produits de contact et donc lessivables par la pluie).
Nous venons de réaliser sur certaines parcelles le premier traitement à base de stiphénia, c'est en fait du fénugrec, sorte d'avoine très agréable à l'odeur et au toucher qui permet de lutter contre l'oïdium ; c'est plus cher que les "antibiotiques" chimiques de monsanto mais c'est tellement plus agréable à utiliser ; les vignes secrètement nous remercie. Ah si seulement nous pouvions entendre cela...
Et donc pour ce qui est du fameux calme avant la tempête, il s'agit comme chaque année pour nous de prendre trois ou quatre jours de recul. L'année dernière, pour ceux qui suivent un peu ce blog, nous étions allés sur l'île de Lérins en face de Cannes au Monastère de cisterciens qui produisent d'ailleurs de très bons vins.
Cette année, nous sommes allés dans la communauté de l'Arche, à Saint Antoine l'Abbaye dans l'Isère (pas très loin de la grande chartreuse).
Cette communauté chrétienne est très ouverte sur le monde extérieur et sur les autres religions ; elle a été fondée par Lanza del Vasto lui-même très influencé par sa rencontre avec Gandhi en 1948.
Le lieu est magnifique, très calme et très chargé d'histoire. Ils ont une activité d'hotellerie propre, simple et peu chère (il faut juste participer en contre partie au ménage et à la vaisselle avec les volontaires de la communauté).
Dans le village en face de l'abbaye (pour ceux qui en aurait marre de la bonne nourriture végétarienne tendance bio de la pension), il y a un très bon restaurant (14/20 au gault et millau) à découvrir absolument, le chef est vraiment sympathique et sa cuisine mérite de s'y arrêter. 
Un havre de paix pour ceux qui recherchent un peu de calme pour mieux affronter le quotidien de leur vie.
Cette communauté regroupe principalement des chrétiens mais aussi des laïcs, des célibataires et des familles. Leur principe de vie est la non-violence, si seulement il y avait plus de gens comme eux (surtout quand on voit ce qui se passe actuellement en Birmanie, c'est un vrai scandale).
Nous avons passé un séjour apaisant, des moments de vie comme on en voudrait plus souvent.
Nous y reviendrons, c'est certain...
En effet, dans ces deux moments, l'on ne maitrise plus vraiment son temps. L'impératif nous vient du végétal (les feuilles, la floraison, la maturation etc) et de la météo (surtout pour les vignerons qui sont en bio et qui n'utilisent pas de produit qui pénétre dans la sève ; en bio, il s'agit de produits de contact et donc lessivables par la pluie).
Nous venons de réaliser sur certaines parcelles le premier traitement à base de stiphénia, c'est en fait du fénugrec, sorte d'avoine très agréable à l'odeur et au toucher qui permet de lutter contre l'oïdium ; c'est plus cher que les "antibiotiques" chimiques de monsanto mais c'est tellement plus agréable à utiliser ; les vignes secrètement nous remercie. Ah si seulement nous pouvions entendre cela...
Et donc pour ce qui est du fameux calme avant la tempête, il s'agit comme chaque année pour nous de prendre trois ou quatre jours de recul. L'année dernière, pour ceux qui suivent un peu ce blog, nous étions allés sur l'île de Lérins en face de Cannes au Monastère de cisterciens qui produisent d'ailleurs de très bons vins.
Cette année, nous sommes allés dans la communauté de l'Arche, à Saint Antoine l'Abbaye dans l'Isère (pas très loin de la grande chartreuse).
Cette communauté chrétienne est très ouverte sur le monde extérieur et sur les autres religions ; elle a été fondée par Lanza del Vasto lui-même très influencé par sa rencontre avec Gandhi en 1948.
Le lieu est magnifique, très calme et très chargé d'histoire. Ils ont une activité d'hotellerie propre, simple et peu chère (il faut juste participer en contre partie au ménage et à la vaisselle avec les volontaires de la communauté).
Dans le village en face de l'abbaye (pour ceux qui en aurait marre de la bonne nourriture végétarienne tendance bio de la pension), il y a un très bon restaurant (14/20 au gault et millau) à découvrir absolument, le chef est vraiment sympathique et sa cuisine mérite de s'y arrêter.
Un havre de paix pour ceux qui recherchent un peu de calme pour mieux affronter le quotidien de leur vie.
Cette communauté regroupe principalement des chrétiens mais aussi des laïcs, des célibataires et des familles. Leur principe de vie est la non-violence, si seulement il y avait plus de gens comme eux (surtout quand on voit ce qui se passe actuellement en Birmanie, c'est un vrai scandale).
Nous avons passé un séjour apaisant, des moments de vie comme on en voudrait plus souvent.
Nous y reviendrons, c'est certain...
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