750 grammes
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PrÉSentation

  • : Blog Dupéré Barrera
  • : Blog de deux vignerons du sud de la France, souhaitant partager leur passion de la vigne, du vin et de la vie.
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Qui sommes nous ?

Certains nous connaissent, comme négociants sur le Sud Est de la France, d’autres comme vinificateurs Nowat, ou en tant que vignerons bio en AOC Côtes de Provence.

Nous avons notre propre vision du vin, nous sommes dans le monde du vin sans être du monde du vin.


Le blog est aujourd’hui un excellent moyen de communiquer et de partager ses idées… Nous souhaitons partager notre passion du vin, mais aussi nos passions en général.

Si vous souhaitez avoir d'autres informations sur nous, vous pouvez aussi consulter notre site internet :

http://www.duperebarrera.com 

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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 08:01
Je ne sais pas trop ce que cela veut dire pour le guide Gault et Millau mais en tous cas, ils ont beaucoup aimés puisqu'ils ont choisi pour 2008 Jean-luc Rabanel en Arles (l'Atelier, plus d'infos sur leur site : www.rabanel.com). 

Du coup, nous profitons d'un désistement de dernières minutes (sinon 10 jours d'attente pour une réservation, signe du succés de la place... et de la petite taille de la salle). 
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Nous allions en Languedoc travailler sur les assemblages des 2007 blancs (quels vermentinos cette année !!!) et rosés pour la cuvée terres de méditerranée destinée à l'importation privée au Québec.

Rabanel, c'est aujourd'hui aussi, une étoile dans l'ennuyeux guide Michelin (c'est un peu le Parker des restos mais sans les commentaires et qui se cacherait dans un anonymat mou). Du coup les prix ont augmentés et si le "petit" menu à 45 euros reste un bon rapport qualité prix, c'est moins vrai pour le 65 euros (ceci dit, l'exceptionnel de certaines bouchées jamais dégustées ailleurs méritent cependant ce surplus de 20 euros). 
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Présentation d'une betterave en croute de sel aux aromates.

On a préféré cette expérience à celle d'El Bulli (par rapport à un repas unique que nous avions fait chez adria ferran) mais les convives sont plutôt des gens simples et décontractés (ambiance presque familiale), on est loin des nouveaux riches russes et de leurs "blondes caviarisées" du restaurant jet set de la catalogne. 
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La même betterave dans l'assiette accompagnée de sa "non mayonnaise" très légère et gouteuse.

Donc on aime ce qu'il y a dans l'assiette, l'ambiance de la salle. Pour ce qui est du service, c'est pro. Reste, l'éternel problème franco français du vin au resto... En plus, en tant qu'amateurs oenophiles ou que professionnels vignerons, on devient particulièrement demandeur d'une carte et d'un service à la hauteur de cette cuisinne d'exception.

La carte s'est bien améliorée depuis la dernière fois que nous étions venu (où il n'y avait que des vins bios, mais pas les meilleurs). Maintenant on y trouve même du Mouton "Rot child", peut-être pour les futurs russes de passage... 

Dommage à Bordeaux, il y a aussi du vin (avec des vrais hommes derrière comme le château Planquette dans le Médoc par exemple).
 
Quleques petites approximations du sommelier (entré très récemment dans la maison il faut dire), mais finallement, on n'en parlera pas.

Pour notre part, nous avions pris un saint chinian du domaine rimbert le mas aux schistes 2005, trop léger pour presque tous les plats servis (sauf avec les sucettes de pieds de porc et les touches de réglisse). Les services des vins au verre mériteraient donc d'être vraiment améliorés.
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Dans les plats ci dessus des petits artichauds aux lardons (pour info, à monsieur Rabanel, les artichauds étaient pour nous trop durs ! Ce petit (et rare bémol) n'enlève rien à la qualité des 17 autres tapas du menu !). Notre but n'est pas de nous prendre pour des critiques gastro (que nous ne sommes pas) mais même si on aime pas dire des choses négatives on tient à relever certains points cependant par conviction et on assume.

Bref, l'expérience gustative reste grandiose et mérite un stop en Arles et pour digérer, petit tour des arènes d'Arles "équipées tauromachie" (gradins métalliques qui jurent pas mal avec le caractère monument historique du lieu non ? mais que font les architectes des bâtiments de France, nos dévoués et nobles fonctionnaires habituellement si zélés).
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 09:13
Le film documentaire "les durs à cuire" concerne le chef du restaurant le pied de cochon de Montréal mais aussi celui du Toqué!, Normand Laprise qui est quelque part un son "maître à penser" (ou plutôt à cuisiner).
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La partie 2 de l'article est donc liée à un repas (du midi) au restaurant le Toqué!
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A Kaizen, nous avions invité pascal Paradis, ce midi, c'était lui qui nous invitait après s'être mis en congé cette journée là de son poste de sommelier conseil du même restaurant ! (Sur la photo ci dessus, manu est en train d'essayer une relecture du steack frite !)
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Un de nos vin de Loire blanc favori : un vin d'éric Nicolas du domaine de Bélivière, importé au Québec par gilles Martin. Il faut absolument gouter sa gamme de Jasnières et de coteau du loir.
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Et pour le plaisir des yeux (mais celui du goût est tout autant flatté), voici deux plats excellents...
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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 08:53
Nous voici dans l'un des meilleurs restaurants de sushis de Montréal : Kaizen. 
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Et cerise sur le gateau, l'on y retrouve à la carte une de nos cuvées, faut dire que sur les accords avec du poisson cru, on a du mal avec des vins rouges corsés (mais heureusement qu'il n'y a pas que du poisson, il faut essayer aussi les spécialités japonaises à base de boeuf de Kobé).
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Pascal Paradis, sommelier du restaurant Toqué!, ancien stagiaire chez nous (2004, millésime exceptionnel) mais surtout un ami aujourd'hui avec sa compagne étaient nos guides ce midi là (le jour du retour vers la France).
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La salle est assez minimaliste mais sereine et une pianiste de jazz accompagne le repas en live !
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Un super moment avec bien sur deux plateaux de sushis, de rouleaux et de sashimis de grande fraîcheur et d'une qualité telle que l'on ne trouve quasiment pas l'équivalent en France ! (si vous avez de bonnes adresses on est preneurs).
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Et pour finir, un bouquet zen élaboré par manu pour le repas de noël dans un vase de faïence "maison", juste pour le plaisir des yeux.

   
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 16:08
Lorsque nous voyageons au Québec, le temps nous est toujours compté et il nous est difficile de se déplacer ailleurs que dans les métropoles de Québec et de Montréal...

Alors nous pouvons remercier l'équipe de l'auberge Ripplecove (dirigée par M. Vauclair) pour leur invitation dans les cantons de l'Est. 
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L'auberge est située à proximité de Magog à une heure trente de Montréal (en allant vers les USA, le Maine).

Le thème de la soirée était de présenter nos vins et notre démarche de vigneron négociant en accord avec huit services !!! préparés spécialement par le jeune chef Maxime Thériault (un ancien du clocher penché de Québec) et aidé par le sommelier Patrick Jackson (ancien de l'Auberge Hatley avant que celle-ci hélàs ne passe au feu - elle n'a pas été reconstruite depuis).
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Les plats étaient tous très originaux et goutus avec une mention spéciale pour :
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la gigue de cerf poelé et panais aux baies de genièvre et jus de sureau (qui rappelle la nourriture du cerf !) en accord avec notre bandol india 2004 ou la joue de boeuf braisé à la polenta crémeuse au bénédictin (fromage québécois).

Difficile d'évoquer tout le menu et tous les vins (notamment du clos de la Procure rouge et blanc) mais cela vraiment la peine de faire le détour dans cette région superbe du Québec. D'ailleurs, pour compléter le tableau, voici la vue sur le lac à moitié glaçé depuis notre chambre :

Quelle beauté !

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 13:57

Pour les plus anciens, c'est le titre d'un film français des années 60 mais  pour notre actualité c'est le titre d'un très beau documentaire sur la gastronomie.

 

Nous étions hier midi au restaurant Toqué! et nous avons été présenté à Guillaume Sylvestre, le réalisateur de ce documentaire. Au Québec, beaucoup de monde parle de ce film pasionnant, voici un extrait d'une  critique très positive d'anabelle Nicoud dans le journal "la Presse" :

"La simple évocation du Toqué! et du Pied de cochon vous excite les papilles? Ce documentaire bien ficelé signé Guillaume Sylvestre est pour vous. Pendant un an et demi, le réalisateur a suivi deux des plus célèbres chefs québécois dans leurs explorations culinaires. Plus qu'un documentaire, une invitation au plaisir.
Durs à cuire convie d'abord à une virée dans les cuisines (survoltées) du Toqué! Et du Pied de cochon. On part ensuite dans les cuisines d'autres restaurants, d'autres chefs, à Hong-Kong ou à Lyon (pour une savoureuse et cinglante séquence chez Le Bec), qui ont invité Normand Laprise et son sous-chef, l'incroyable Charles-Antoine Crête.
On suit aussi le maître du Pied de cochon, Martin Picard, et son sous-chef, Hugues Dufour. Sur les eaux du lac Ontario, où ils vont pêcher le saumon. Dans la campagne espagnole, où ils savourent toutes les cochonnailles possibles et imaginables.
Durs à cuire est un film sur l'excès, parce que la vie de ses quatre chefs va à 100 milles à l'heure, parce que la cuisine et la restauration les entraînent dans un tourbillon continu. Excès qui doit beaucoup aux personnalités des personnages du documentaire, au cours duquel, entres autres folies, une chaussure servira de coupe à champagne. etc"

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 La Partie I des notre article sera dédiée à notre passage "cochon" au restaurant de Martin Picard, le "pied de cochon".
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Nous avons choisi comme plat une poutine, c'est un plat traditionnel et populaire du Québec à base de frites, de fromage et d'une sauce brune !! mais nous avons choisi de gouter à celle du chef avec du foie gras !!!
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Mais il y avait aussi une excellente côte levée de caribou.

Nos voisins avaient pris la fameuse "can" ou boîte de conserve de canard ouverte directement à table.
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A noter que si les spécialités de la maison consistent en des bons plats traditionnels revus par le chef les desserts ne sont pas en reste, notamment cet exceptionnel gateau de fromage aux fruits rouges et aux pommes (le meilleur que nous avons jamais mangé !).

Carte des vins irréprochable de la petite découverte sympa (nous avons pris un simple bourgogne de chez Rapet 2006) à la collection des romanée conti (petit bémol cependant concernant l'ambiance festive et bruyante du restaurant qui n'incite pas vraiment à se plonger le nez dans des vins mythiques à plusieurs centaines de dollars).

En conclusion, c'est une expérience à vivre et pour continuer l'aventure, ne pas hésiter à aller voir le film documentaire "les durs à cuire", c'est un peu le "Mondovino" de la gastronomie. 

 

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 21:12
A Québec où Manu a grandi, nous sommes venus faire des rencontres avec des sommeliers et des agents de la SAQ (conseillers en vins des succursales d'état du Québec). 

Mais cela nous amène aussi à rencontrer des amies d'enfance d'emmanuelle : Natacha à la SAQ Jean Lesage ou encore Annie Veillette aujourd'hui chef au restaurant Le Bistango, une des références gastronomique de la ville de Sainte Foy.
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Annie nous a préparé en surprise une entrée à base de foie gras et surtout des sortes de relectures du sushis de saumon délicieux.
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Le plat principal de la table d'hôte était du filet de thon à l'asiatique excellent mais il faut dire aussi qu'avant d'officer dans ce très bons restaurant, annie est passée par les cuisines de l'étoilé Jacques Chibois (à Grasses) ou en encore de Normand Laprise du Toqué qui prépare présentemment la soirée Dupéré Barrera à son Relais et Châteaux de Montréal.
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PS : comme souvent au Québec les rapports qualité Prix du midi (formule table d'hôtes sont imbattables (entre 20 et 30 dollars, entrée, plat café inclus).
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 18:10
Lors de dernier repas avec Slow food provence, nous nous étions retrouvé à la table de Jeanne et Guy. En discutant avec eux, nous avions appris qu'après avoir été poissonniers en région parisienne, ils avaient décidé de "sauter le pas" et de se lancer dans l'aventure du gite en Provence...

On s'est rendu compte aussi que l'on avait des amis communs (via l'ancienne liste de discussion iacchos : notamment Thien, grande amatrice de vins).
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Hier donc, nous sommes allés découvrir leur batisse et leur cuisine qu'ils réservent à  leurs clients gourmets de passage. Le village de Rocbaron est à 10 mn en voiture de notre vignoble de la Procure et à environ 30 mn de Toulon, dans l'arrière pays.

L'occasion de découvrir un plat très original : un cassoulet de poisson (cabillaud !) au chorizo. Nous avons tentés des accords avec des rouges : un clavel copa santa 1999 (trop léger), un Gruaud Larose 1995 qui s'accordait bien avec le plat et un prieuré de saint jean de Bébian 1997 à son apogée. 

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En blanc, nous avons été un peu déçu par la très prisée (des journalistes notamment) cuvée spéciale de Bollinger. Personnellement, pour moins cher je préfère très nettement les vins de caractère de nos co bloggeurs champenois : les Tarlant, Boulard et franck Pascal pour ceux que l'on connait bien et avec qui nous avons fait quelques échanges de bonnes bouteilles. 
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Le combat entre le palette blanc de château Simone 2005 et le Savigny les Beaunes 1er cru 1998 (Genot boulanger) fut remporté haut la main par le bourgogne blanc.

Belle soirée de partage autour de bons plats et de bons vins, on ne vous parle pas des chambres superbes, du cadre typico, du grand jardin et de la piscine, ça, vous pouvez le voir directement sur leur site...www.maisonderocbaron.com
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 20:44
Nous préparons actuellement notre prochain voyage au Québec début décembre.
 
Nous avons été invité à présenter nos vins lors d'un repas dégustation à l'auberge Ripplecove qui est située près de Magog (je parle bien sûr aux Québécois ou à ceux qui ne seront pas très loin des "cantons de l'Est"). 

Le chef de l'auberge a préparé un programme avec entre autre :

crevettes tigrées en escababèche avec le clos de la procure blanc 2004

pavé de thon grillé risotto aux oignons chippolini avec la procure rouge cuvée saint saux 2004

Guigue de cerf poelé panais au baie de genièvre jus de sureau avec notre bandol india 2004

joue de boeuf braisée polenta crémeuse au bénédictin

plutôt attrayant non ?

Pour d'autres informations n'hésitez pas à aller voir leur site : 

http://www.ripplecove.com

 Et pour le fun, sans aucun rapport voici deux poteries en grès de saint amand au décor de type coréen (à l'engobe blanche sgraphitée).
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 20:24
Cucuron, quel drôle de nom pour ce petit village du Lubéron. Nous venons d'y passer ce dimanche pour suivre l'équipe de Slow Food Provence.
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Nous y retrouvons un complice et ami : Eric Sapet (avec qui nous avions déjà fait une dégustation d'enfer à Turin au Salone del gusto en 2002 !).DSCN3432.JPG

Après avoir été chef au relais et château le mas des herbes blanches à Gordes et au Moulin de Lourmarin (des belles tables étoilées michelin du Lubéron), il s'est installé il y a 6 mois à "la petite maison" à Cucuron.


L'occasion aussi de tester notre cuvée Nowat 2005 et vignes de Saint Saux du domaine du clos de la Procure 2006 (qui viennent d'être mises en bouteille il y a peu) sur un plat extraordinaire : Paleron de boeuf longuement mitonné, sauce aux oursins et polenta à la mozzarella !!! La cuisson à basse température a duré 72 heures. Quelle tendresse cette viande. 
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La pureté de fruit et la finesse de la cuvée Saint Saux étaient dominées par la puissance du plat, le nowat malgré son jeune âge faisait très bien l'affaire.

Une cuisine de chef à découvrir impérativement si vous passez dans le Lubéron (menus gastronomiques à 35 et 55 euros qui sont de vrais rapport Qualité Prix) De plus la carte des vins est courte mais très bien pourvue avec des petits coeficients qui méritent qu'on le dise et qu'on en parle. 
 
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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 12:10
 
Le Toqué, c'est un des meilleurs restaurants de Montréal (il fait partie du club relais et châteaux). Nous y avons mangé  déjà quelques fois et franchement nous n'avons jamais été déçu. Je dirai même que nous sommes charmés, envoutés par cette cuisine. 

Tout est bon, savoureux. Le plat ci-dessous, fait partie des meilleures choses que j'ai pu manger dans ma vie (et croyez-moi j'en ai mangé). Pour moi la grande cuisine et je pourrai dire que c'est  la même chose pour les grands vins, c'est lorsqu'il y a une succession de saveurs et un équilibre et qu'en plus on est surpris et on découvre des saveurs jusque là inconnues.
 


Le plat ci-dessous était une "simple" salade de légumes, mais des salades comme ça j'en mangerais bien tous les jours. On a l'impression jusque là de ne jamais avoir croqué une carotte ou une tomate, les goûts sont amplifiés, c'est juste très bon.


Je ne vous décrirai pas le repas en entier, car nous y avons passé 4 heures et on a eu une succession de plat et de vins impressionnants.



Nous revenons au Québec au mois de décembre pour faire un événement avec nos vins et la cuisine du Toqué le 4 décembre en soirée. Je pense que ce sera un événement mémorable. La soirée coûte 220 dollars (taxes et pourboires inclus). Et je pense qu'il reste quelques places.
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