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PrÉSentation

  • : Blog Dupéré Barrera
  • : Blog de deux vignerons du sud de la France, souhaitant partager leur passion de la vigne, du vin et de la vie.
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Qui sommes nous ?

Certains nous connaissent, comme négociants sur le Sud Est de la France, d’autres comme vinificateurs Nowat, ou en tant que vignerons bio en AOC Côtes de Provence.

Nous avons notre propre vision du vin, nous sommes dans le monde du vin sans être du monde du vin.


Le blog est aujourd’hui un excellent moyen de communiquer et de partager ses idées… Nous souhaitons partager notre passion du vin, mais aussi nos passions en général.

Si vous souhaitez avoir d'autres informations sur nous, vous pouvez aussi consulter notre site internet :

http://www.duperebarrera.com 

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 13:44
Manu vient de me faire la remarque que l'on ne voit pas bien le couteau "vigneron", alors voici sa photo en plus gros plan :

La lame est en acier utilisé pour fabriquer les outils de charrue vigneronne, le manche est en chêne issu d'une douelle de foudre de Cahors dont le bout a été "brulé" style intérieur de fût de chêne.


Et pour le hors sujet du jour voici un bouquet de style Bunjin de l'école Ohara réalisé samedi dernier pour décorer le bureau (vase en grès noir japonisant de l'atelier des plaines).
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 09:56
Le métier de vigneron nécessite pas mal de "savoir faire" (taille, culture du sol, traitements, vinif, élevage des vins, gestion et marketing aussi de plus en plus hélàs).

J'ai profité du calme hivernal relatif pour m'initier à la forge avec Georges Erdos, forgeron et coutelier d'art.

Evidemment, ce n'est pas évident en quelques jours d'appréhender ce métier passionnant et finalement très complexe (notamment en ce qui concerne la qualité des aciers destinés soit à des outils de travail du sol soit dans le cas de cette initiation à des lames de couteaux de camps).

sur cette photo, on me voit en train de travailler la lame.

Pour le matériau du manche du couteau, nous avons choisi de partir d'une douelle de foudre de Cahors en chêne donc (l'atelier est situé à une demi heure de Cahors) dans le Périgord.

L'intérêt de cette matière première, c'est que l'on obtient une face foncée (celle en contact avec le vin) et une face plus claire !

Il y a aussi des similitudes entre nos deux métiers (rapports complexes  art / artisanat ou artisanat / industrie).

Si vous avez envie de découvrir ce métier hyper passionnant et repartir avec votre propre couteau, Georges Erdos organise des stages de 2 ou 3 jours... A voir sur son site (en même temps que certaines de ses superbes réalisations) : http://www.artisans-d-art.com/erdos/index.htm
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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 10:31
On est pas des commerciaux, c'est certain. Du coup en rangeant la RVF de janvier 2009, je retombe sur un article spécial Bandol sur le millésime 2005.

Une reflexion sur le rosé qui se développe trop (plus de 65 % de la production des bandol aoc) et tue le terroir d'une certaine façon. Pour notre part, on n'en fait pas sur cette appellation de rêve pour les grands rouges de garde. Nous n'avons qu'une seule cuvée, c'est la India (qui existe depuis 1998).

Dans l'encart ci joins, l'on retrouve les cinq 2005 "qui se distinguent" avec au milieu de 4 des meilleurs domaines de Bandol la cuvée india.

Nous nous retrouvons (avec l'étiquette atypique jaune orangée chargée de soleil) entre Tempier et Pibarnon et avec les cuvées spéciales des domaines bastide blanche (en bio) et Lafran Veyrolles.

sympa
.
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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 22:07

C'est une question mais c'est aussi presque une affirmation. En fait, il s'agit du nouveau trois étoiles michelin de notre région : le Petit Nice Passedat à... Marseille, ma ville de naissance.

Photo N°1 : non, nous ne sommes pas en bateau mais à table avec une vue imprenable (on est loin du parking de la gare d'une petite ville du centre de la France).

Trève de plaisanterie, avant même de débuter le menu "passedat", on a eu droit à des mises en bouche d'exception :

comme cette assiette ou encore les huîtres de Belon ou de girardeau légèrement pochées...

Les plats se succèdent avec un rythme idéal et un service très pro. Un loup à la cuisson parfaite... Un carré d'agneau dont le gras est encore meilleur que la viande.



Un dessert très zen d'aspect (lignes épurées)

et en mignardises, encore l'assiette aux 9 petits emplacements bien garnis.

Les photos en disent beaucoup, nous pas trop car on n'est pas critique gastro mais ce qui est sûr, c'est qu'on vous conseille très grandement cette maison relais et chateaux de Marseille (pour info menu excellent à 130 euros, les vins à la carte sont un peu chers mais c'est la rançon du standing du lieu, pour notre part, nous avons pris un superbe thevenet 2002 viré clessé à 53 euros la demi bouteille).
La carte des vins est bien faite et beaucoup de vignerons reveraient d'y trouver leur cuvée (de blanc de préférence vu les plats servis). Bravo à Stéphane Mesnier, le chef sommelier. A suivre donc... Pour en savoir plus sur le restaurant voir www.passedat.fr

 

 

 

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 22:10

Cela fait deux articles sur le web qui reflètent la même problématique : elle concerne le vieillissement ou plutôt l’évolution d’un vin rouge de terroir en Provence.

Tout d’abord sur un blog d’amateur de vins et de livres :

http://www.livr-esse.com/article-26812730.html

La remarque porte sur notre vin du domaine du clos de la Procure : le rouge 2004 qui après avoir été bu assez jeune et peu apprécié s’est révélé apparemment bien plus intéressant après un peu de maturité.

mais également sur le site de dégustateurs.com avec un post de pierre Radmacher :

http://degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=14401&PN=1&TPN=1

Celui-ci s’est fait la même remarque mais pour le millésime 2002. Il intitule son article « mystère ».

Bref, le vin c’est complexe…  Je ne sais pas s’il faut chercher à y comprendre quelque chose.

C'est comme ce bouquet du jour, un hana isho forme inclinée, il n'y a rien à comprendre, juste l'apprécier .

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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 20:35

Hier soir, nous avions décidé de boire un des rares (seul ?) grand cru classé de Bordeaux qui soit issu d'une agriculture certifiée biologique : un Pontet Canet 2004.

Le vin était noir, très boisé et... délicieux pour ce type de produit marketé par un décret de 1855.

Mais que voyez vous sur cette photo ?

 

A droite un bouquet d'Ikébana très sobre, à gauche la bouteille de Pontet Canet qui est non seulement chère mais très très lourde (la bouteille vide pèse près de 800 grammes !!!)

Au milieu une bouteille de chez nous qui pèse vide moins de 500 grammes. En fait, c'est un choix environnemental. En effet, ces deux vins ont pour vocation d'être bus loin de leur lieu de production et le poids du verre (et l'énergie utilisée pour les fabriquer) alourdissent les bilans carbone, les coûts de transport etc...

Bref, le consommateur devra un jour choisir entre le paraitre et l'être... Ca viendra plus vite que l'on ne le pense. Déjà au Québec, la SAQ (le monopôle d'état, l'un des plus gros acheteurs de vins au niveau mondial) favorise de plus en plus les verres alégés pour des raisons environnementales (notamment dans leurs appels d'offres).

Allez les grands crus du bordelais, un petit effort pour la planète !

et pour finir encore un bouquet du jour avec une branche de pin du mont Faron :

 

 

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 10:00
On vous a déjà parlé dans ce blog d'un guide spécifique à la Provence (édition Nustrale qui édite aussi le guide des vins de Corse) :

En voici un nouveau cossigné entre la RVF et... le Figaro magazine ; En fait, on y retrouve les notes de dégustations du guide vert principalement le tout repris dans une sélection plus pointue à base notamment des thématiques suivantes :

12 domaines valeurs sûres
12 domaines pour les grandes occasions
12 domaines atypiques
et 6 domaines mythiques



Pour infos voici quelques unes de leurs sélections

Parmi la catégorie des valeurs sûres : jean pierre Gaussens à Bandol, Rimauresq en Côtes de Provence et... Dupéré Barrera (une valeur sûre !!! c'est une première pour nous),

Pour les grandes occasions : Revelette, tour du bon, Leccia ou Gavoty.

Parmi les atypiques : Lauzières, Lafran Veyrolles et Sorin entre autres...

et parmi les mythiques : Pibarnon, Tempier, Pradeaux (pour son passé surement), Vannières, Clos Nicrosi (?) et Trévallon;

Un beau panorama de la région auquel il manque cependant les quelques rares découvertes du secteur (nouveaux vignerons, nouveaux talents, nouveaux penseurs...).

Le tout pour 5,5 euros, n'hésitez pas à l'offrir, un beau guide pour les amateurs de vins du sud est.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 21:11

Une journée de négociant... Départ tôt le matin direction Bandol (derniers assemblages et soutirages de la cuvée India 2006)

Toujours en voiture, passage en côtes de Provence (Montagne sainte Victoire).

 

Ensuite, travail sur le rosé 2008 vin de pays d'Oc avant une mise prochaine et sur les coteaux du languedoc (au loin sur la photo, on voit le pic saint loup).

Sur la route toujours et cette fois-ci direction les costières de Nîmes et ensuite les côtes du Rhône villages (mise des 2007). Une chance que ces trois appellations se trouvent à moins de 30 minutes de Nîmes...

La journée n'est pas encore terminée car il faut passer par le salon millésime Bio qui a lieu cette année à Montpellier.


 De belles découvertes, des rencontres avec les vignerons bio avec qui nous travaillons, rencontres aussi avec quelques connaissances japonaises et avec notre agent pour le Québec.


Le principe des tables en libre service pour déguster un grand nombre de cuvées (toutes bio bien sûr - d'un peu partout notamment pas mal d'italiens et d'espagnols) est excellent et très pratique.

Le soir, on est content de rentrer. Heureusement, ce type de journée ne se répète pas toutes les semaines !  

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 18:51

Ce n'est pas parce que nous sommes sur les hauteurs de Monaco, plus précisement à la Turbie que ce restaurant, le Café de la Fontaine, ne connait pas la crise.

C'est plutôt la rencontre entre un besoin réel de beaucoup d'amateurs de bons repas simples mais préparés à base d'excellents produits et un chef et sa femme (Bruno et Marion Cirino) qui proposent en plus de leur hostellerie Jerome (deux étoiles au Michelin) un concept de café restaurant rare aujourd'hui.

La salle est assez grande et... c'est complet ce vendredi midi.

Le menu et la carte des vins changent très souvent et sont donc présentés sur deux ardoises au mur (parmi les vins on remarque un causse marine à 22 euros et un bourgogne rouge simple du négoce Leroy 2000 - Lalou Bize Leroy vient quelques fois déjeuner au café de la Fontaine).

une entrée délicieusement gouteuse, c'est la soupe du jour.

un pavé de thon cuit comme il faut (13 euros le plat).

Bref, ça marche et c'est tant mieux. Si seulement il y avait plus de cafés restaurants comme celui-ci.    
 

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 14:34

Quasiment tout l'article est dans la photo suivante :

Voici donc notre premier achat de truffes cette année avec environ 300 grammes de Tuber melanosporum à droite et la même quantité de tuber brumales (elles sont en général plus petites).

Ce week end nous avons prévu une soirée dégustation avec des amis de slow food et de dégustateur.com autour de bonnes bouteilles... A suivre.

En attendant, pour ce qui est des vins sur la table, on trouve deux bouteilles achetées aux caves malleval à Lyon. L'une pas vraiment mise en valeur par le caviste ; celle de dominique Laurent (vosne romanée vieilles vignes 2003). Ce n'était pas du tout surboisé et vraiment délicieux avec une qualité de fruit impressionnante sur ce millésime. une très belle surprise pour ce négociant précurseur qui reste quelque part pour nous un modèle (en certains points).

L'autre bouteille est un Montcalmès 2005 rouge... C'est la coqueluche des sommeliers et cavistes, c'est tendance... et sur ce millésime, cette bouteille est un peu bof bof : léger, nez animal, court ; à 21 euros, il manque quelque chose (à moins que ce ne soit qu'une passe difficile ; cela arrive souvent avec les vins vivants) A redéguster donc.

C'était l'humeur du jour.

PS : suite à notre article sur troisgros, nous avons lu sur internet les commentaires de plusieurs personnes qui faisaient le même constat déplorable (encore plus déçus que nous) sur le service. Est-ce que monsieur Troisgros lit internet ? je ne pense pas. Tiens hier, on a mangé du saumon Troigros acheté chez Casino, c'était excellent. 

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